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    L’agneau et le loup

     

    La raison du menteur est parfois capitale,

    Bien que contraire à la morale.

    Un jeune mouton gambadait,

    Au beau milieu de la nature,

    Un vieux loup s’approchait, quêtant sa nourriture.

    De le voir seul il s’étonnait :

    -Que fais-tu dans ce pré, éloigné de ta mère,

    Ta vie ne sera qu’éphémère,

     Je vais te manger sur le champ.

    -Que vous êtes cruel, je ne suis qu’un enfant,

    Et il faut que je vous prévienne,

    Quelle maladie est la mienne,

    Je suis atteint de choléra,

    C’est pour cela,

    Que je suis mis en quarantaine,

    Pourchassé par les chiens bien loin de mon troupeau,

    Regardez l’état de ma peau,

    Mes taches noires sur la laine.

    Le vieux loup ricanait –Est-ce la vérité ?

    Mais la peur le gagnait et par sécurité,

    Malgré sa grande faim, il faisait marche arrière.

    L’agneau avait trompé et de belle manière,

    L’ennemi de légende en vengeant tous les siens.

    Il se voyait déjà conter son aventure,

    Quand il retrouverait son enclos, sa pâture,

    A ses frères moutons, aux brebis et aux chiens ;

    Mais sachant qu’il avait pour défaut le mensonge,

    Aucun ne le croirait.

    Quant au loup chaque nuit, dans un étrange songe,

    Du choléra mourait.

     

     

     

     


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  • Le petit parapluie

     

    Un petit parapluie,

    Au placard s’ennuyait,

    Il attendait la pluie,

    Qui jamais ne venait.

     

    Près de lui une ombrelle,

    Chaque jour s’en allait,

    Abriter une belle,

    Du soleil qui chauffait.

     

    Retour de promenade,

    Sa voisine parlait,

    De sa jolie balade,

    Et cela l’énervait.

     

    -Je reviens de la plage,

    Tu verrais c’est si beau,

    Superbe paysage,

    Du sable et beaucoup d’eau.

     

    Le pépin dans son rêve,

    Imaginait que l’eau,

    Tombe du ciel sans trêve,

    Ce serait un cadeau.

     

    Et voici qu’un orage,

    Dans le ciel éclatait,

    Enfin pour un voyage,

    Le parapluie sortait.

     

    Mais c’était la tempête,

    Et il se retournait,

    Il en perdait la tête,

    La dame le jetait.

     

    Certains n’ont pas de veine,

    Rien ne leur réussit,

    Ils restent dans la peine

    C’est triste, c’est ainsi.

     

     


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