• Ô Page

    Ô page !

     

    Ô page ! Ô feuille blanche ! Ô terrible tourment,

    Pourquoi suis-je puni depuis un bon moment,

    Et ne suis-je inspiré par une folle muse,

    Qui me ferait cadeau de son talent qui fuse.

     

    Mes vers que j’ai créés avec tant de sérieux,

    Ces vers qui bien souvent m’avaient rendu heureux,

    Tant de fois pétillants qu’ils en faisaient des bulles,

    Ne sont plus à la mode et moi je déambule.

     

    Ô cruel souvenir de mes jolis quatrains,

    Œuvres de tant de nuits aux brillants lendemains,

    Me voici démuni face à la déchéance,

    De mon esprit trop las pour tenir la cadence.

     

    Cet esprit détonnant que je me connaissais,

    Vigoureux et puissant aux réflexes parfaits,

    Se dilue et se perd se fourvoie et s’émousse,

    Comme un aventurier égaré dans la brousse.

     

    Faut-il le bousculer pour encore espérer,

    Le tancer vertement, le tirer, le pousser,

    Avaler des cachets et des barbituriques,

    Afin qu’il redevienne au mieux de son physique.

     


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