• Le cheval et les taons

    Le cheval et les taons

     

    Honte à ces mécréants aux pratiques perverses,

    Ces lords et ces marquis mutilant les chevaux,

    Ils réduisent les queues malgré les controverses,

    Ces hommes je le dis, ne sont que des pourceaux.

     

    Un cheval alezan avait subi l’injure,

    D’une caudectomie, il en était fâché,

    L’appendice caudal offert par la nature,

    N’était plus qu’un moignon, le reste était tranché.

     

    Le pire survenait un jour dans la prairie,

    L’animal mutilé de taons fut agressé,

    Ne pouvant se parer de cette agacerie,

    Il cherchait un moyen d’être débarrassé.

     

    -Pourquoi vous acharner sur ma peau camarade,

    Je ne suis comme vous, qu’un vulgaire animal-

    Il s’adressait au chef de la folle escouade. 

    -Vous avez dans ce pré des vaches du Cantal.  

     

    -Je comprends ta douleur, mais chez toi c’est facile,

    Nous avons tant besoin de ton précieux sang,

    Nous pouvons te sucer, sans élément hostile,

    Cette absence de queue est pour nous du nanan.

     

    Cette fable n’a point besoin d’une morale,

    Elle est dans entre les vers et dans chaque quatrain,

    En écrire on pourrait sans aucune fringale,

    Sur le comportement de l’être dit humain.

     

     

     


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :