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Par Chriscol le 24 Mars 2011 à 08:04
D’après des titres de ?
Devant deux portraits de sa mère
Emile ressent des frissons
Il se souvient de l’ouvrière
Et de ses si belles chansons
Quand à Notre-Dame des Neiges
Près du lac, au jardin d’antan
Se déroulaient de longs cortèges
Il composait le talisman
Pour une cloche dans la brume
Interpellant le voyageur
Il écrivait malgré son rhume
Les soirs d’hiver dans la fraîcheur
Devant le berceau de sa muse
Il faisait taire son perroquet
Pour que Béatrice s’amuse
A chanter le même couplet
Rythmes du soir, aubade rouge
Sérénade triste à mourir
Premiers remords au fond d’un bouge
Le Christ en croix devait souffrir
Quand fut venue la mort du moine
L’organiste du paradis
Invita le bon Saint Antoine
Et puis Chopin et puis Verdi
Après le récital des anges
Accompagné d’un grand piano
Violon noir, tristesses blanches
Il avait perdu le tempo
Pour les charmantes communiantes
Dans la chapelle au fond des bois
Sont venues prier les passantes
Au clair de lune et dans le froid
Le vin avait eu sa romance
Sifflée par les petits oiseaux
Un sonnet d’or, la délivrance
Dans des jardins sentimentaux
Il connaissait la vierge rose
Et les bergères au cœur blessé
Lied fantastique et jolie prose
Aux alentours d’un puits hanté
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Par Chriscol le 14 Février 2011 à 10:20
Qui suis-je ?
Comme aux âges naïfs, je t’ai donné mon cœur,
C’était le soir tombé quand la lampe s’allume,
Joyeuse tu étais, moi d’excellente humeur,
J’oubliais les soucis, le stress et l’amertume.
Et quand le ciel de nuit enfin se dépliait,
Que le lierre grimpant le long de la muraille,
Dans le vent du matin doucement s’agitait,
Mon cœur reprenait vie et chassait la grisaille.
Mon âme se mirait dans le bleu de tes yeux,
J’ai cru à tout jamais notre joie établie,
Je vivais des moments tellement merveilleux,
Et pourtant tu n’étais que ma tranquille amie.
Si l’ombre est à la nuit le jour est au soleil,
L’immobile beauté parée de joliesse,
Eternelle lueur, conquête du sommeil,
Fut-il ce jour en nous une seule tendresse.
Qu’importent les pourquoi, qu’importe la raison,
La glycine est fanée et morte l’aubépine,
Mais beaucoup d’autres fleurs décorent la maison
Lorsque tombe dehors la neige blanche et fine.
Si nos cœurs ont brûlé en des jours exaltants,
Dans le calme jardin où plus un arbre bouge,
Les brumes et les frimas ont chassé les enfants,
Elle est seule à présent l’escarpolette rouge.
Les granges et les greniers se sont chargés de foin,
Les récoltes sont faites et il reste les chaumes,
Les complaintes du soir s’entendent de si loin,
Qu’elles ressemblent à la litanie des psaumes,
Voilà, le soir tombé, la lune devient or,
Disparaissent des yeux les collines boisées
Les arbres du verger se distinguent encor,
Mais l’ombre se répand dans le creux des vallées.
Comme le précédent titres-mêlés, il s'agit de découvrir un auteur. Aucune proposition pour le précédent ? Seriez-vous lectrices et lecteurs, "timides"? Merci de me lire.
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Par Chriscol le 8 Février 2011 à 16:22
Quel auteur ?
Voici l’heure verte au zéphyr qui nous caresse,
Ce moment attendu où tu devenais fleur,
Des souvenirs d’avril embaumés de tendresse,
Rêve de promenade, un moment de bonheur.
J’étais le conquérant et ta robe de laine,
Prenait la liberté de s’ouvrir sous mes doigts,
Je déclamais des vers de Musset, de Verlaine,
Avant de t’inviter à l’amour avec moi.
Ballade des souris dans la jolie clairière,
Romance et madrigal pour les quatre saisons,
Une ronde flamande ou l’école buissonnière,
Une dame de pierre est sensible aux chansons.
Un croquis pour l’été, testament et réponse,
C’est sur un éventail qu’apparaît le tableau,
Aquarelle dorée, un bateau qui s’enfonce,
Le fantasme du soir n’est pas le renouveau.
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